Ils ont marqués l’astrologie de leurs empruntes

Sargon l’Ancien (Sargon 1er d’Akkad), Fondateur de l’Empire d’Akkad en Mésopotamie, qu’il gouverna d’environ 2350 à 2295 av. J.-C. ;
les plus anciens témoignages protoastrolo­giques, dont des copies sur tablettes cunéiformes furent retrouvées dans la bibliothèque d’Assourbanipal à Ninive, datent de cette époque. 
 
Hammourabi (Hammou-rapi), 1792-1750 av. J.-C. Souverain mésopotamien fondateur de la première dynastie de Babylone ; le manuel astrologique L’Étoile de charrue, dont une copie du 7e siècle av. J.-C. a été conservée dans la bibliothèque d’Assourbanipal à Ninive, date de son règne.
 
Hésiode, vers 700 av. J.-C. Le deuxième plus ancien poète après Homère, auteur du poème didactique Les Travaux et les Jours où se trouvent les fondements de la pensée astrologique.
 
Anaximandre de Milet, vers 610-546 av. J.-C. Phi­losophe de la nature grec, auteur du plus vieil ouvrage philosophique grec, Peri physios (De la nature), célèbre inventeur du gnomon et de la sphère armillaire, il a découvert l’inclinaison de l’écliptique; son œuvre n’a été que fragmentairement conservée.
 
Djamaspia (al-Hakim, dit le Sage), 5e siècle av. J.-C. Astrologue perse à la cour de Darius 1er le Grand (522-­486 av. J.-C.).
 
Hippocrate, vers 460-370 av. J.-C. Médecin grec consi­déré comme le père de la médecine ; il déduisit les quatre tempéraments des quatre Éléments, posant ainsi les fondements de la typologie astrologique. Il disait qu’il est impossible d’être un bon médecin sans être astrologue.
 

Kidinnu, 4e siècle av. J.-C. Astronome babylonien ; il a fait correspondre le mieux possible les Signes avec les Constellations.

Platon, 428-347 av. J.-C. Célèbre et brillant philosophe grec ; son dialogue Timaios (Timée), où il formule les principes fondamentaux des relations entre les choses célestes et terrestres, fut d’une grande importance pour l’astrologie ; dans ce texte, les Planètes reçurent pour la première fois leur nom, dérivé de la mythologie.
 
Timocharis, 320 à 260 av J.-C. Astronome grec, l’un des premiers à déterminer les longitudes et latitudes éclip­tiques des étoiles ; ses données furent utilisées par Hipparque.
 
Aratos de Soli, 315 à 240 av. J.-C. Poète didactique grec, célèbre pour son poème Phainomena (Phénomènes célestes).
 
Manéthon, première moitié du 3e siècle av. J.-C. Prêtre, historien et astrologue égyptien d’Alexandrie; il étudia l’astrologie babylonienne ; ses travaux astrologiques ont été publiés à l’époque moderne.
 
Bérose, 3e siècle av. J.-C. Prêtre babylonien et historien ayant fondé une école d’astrologie sur l’île grecque de Cos vers 280 av. J.-C. ; il est considéré comme le fon­dateur de l’astrologie individuelle (horoscopie).
 
Hipparque de Nicée, 2e siècle av. J.-C. Le plus grand astronome de l’Antiquité ; il étudia et écrivit plusieurs textes sur la précession des équinoxes, mais il semble que ce soit l’astronome Kidinnu qui fut le premier à la découvrir. C’est de ses écrits que s’est principalement inspiré Ptolémée
 
Agatharchide de Cnide, vers 200-120 av. J.-C. Histo­rien et géographe grec à la cour des Ptolémées (dynas­tie des Lagides); compilateur, il a lié les changements saisonniers aux mouvements du Soleil et des Planètes à travers les signes du Zodiaque.
 
Néchepso et Pétosiris, vers 150 av. J.-C. Pseudonyme d’un prêtre et de son roi, auteurs supposés d’un long manuel d’astrologie apparu en Égypte hellénistique et très utilisé par la suite, toujours existant.
 
Firmanus (Lucius Tarentius), 2e siècle av. J.-C. Astro­logue romain respecté ; à l’instigation de son ami l’éru­dit Varro, il tenta d’établir l’horoscope de la fondation de Rome.
 
Posidonios d’Apamée, vers 135-51 av. J.-C. Philo­sophe stoïcien et naturaliste, astronome et mathémati­cien grec, l’un des esprits phares de l’Antiquité, maître de Cicéron, de Sénèque et de Manilius; il exposa dans La Physique sa croyance en un univers animé par un organisme énergétique et attira l’intérêt des intellec­tuels de son temps sur l’astrologie ; malheureusement aucun de ses écrits ne nous est parvenu.
 
Cicéron (Marcus Tullius Cicero), 106-43 av. J.-C. Homme d’État, orateur et écrivain romain; son dia­logue De divinatione est une justification de l’astrologie; il a traduit en latin le Phainomena d’Aratos de Soli.
 
Nigidius Figulus, Publius, +/- 99 à 45 av. J.-C. Érudit romain et important représentant du néopythagorisme ; il s’intéressa à l’astrologie, la théologie et les vaticina­tions ; populaire au sénat romain comme astrologue.
 
Manilius, Marcus, première moitié du 1e siècle. Poète romain sous l’empereur Tibère, auteur d’un poème didactique sur l’astronomie et l’astrologie en 5 volumes (Astronomica), toujours existant.
 
Théogène, 1er siècle av. J.-C. Astrologue romain de l’époque de l’empereur Auguste, à qui il prédit sa future célébrité.
 
Thrasylle d’Alexandrie, début du 1er siècle. Astrologue grec de l’empereur romain Tibère (14-37) avec qui il vécut presque toute sa vie ; son Introduction à l’astrolo­gie ne nous est parvenue que sous une forme résumée.
 
Dorothée de Sidon, début du 1e siècle. Remarquable astrologue grec, reconnu tout au long du Moyen Âge —une partie de ses travaux atteignit même les Arabes et l’Inde; 5 de ses traités astrologiques (Pentateuch) sont connus par leur traduction latine.
 
Crinas de Marseille, 1e siècle. Médecin et astrologue romain, auteur d’éphémérides astrologiques.
 
Critodème. Astrologue grec ayant vécu à la charnière des 1e et 2e siècles.
 
Balbillus. Astrologue romain sous le règne des empe­reurs Claude (41-54), Néron (54-68) et Vespasien (69­-79), fils de l’astrologue Trasylle et auteur de Astralo­gumena, dont un extrait a été conservé.
 
Chéremon, 1e siècle. Prêtre égyptien et remarquable astrologue exerçant à Rome sous le règne de l’empe­reur Néron (54-68).
 
Sulla, 1er siècle. Astrologue romain de l’empereur Cali­gula célèbre pour sa prédiction de la mort imminente de l’empereur.
 
Scribonanius, 1e siècle. Astrologue romain connu pour ses prédictions réalisées au temps de l’empereur Auguste.
 
Séleucos 1e siècle. Astrologue romain de l’empereur Othon (69) à qui il prédit le trône et la survie de Néron.
 
Teucros le Babylonien. Il exerça probablement au 1er siècle. Astronome et astrologue grec dont l’oeuvre (seuls des extraits nous sont parvenus) a servi de source à Albumasar et à d’autres astrologues orientaux.
 
Ptolémée, Claude (Claude Ptolemaios), né à la fin du 1er siècle, décédé vers 168. Savant universel d’Alexandrie (astronome, géo­graphe, chronologue, astrologue), auteur de l’ouvrage astronomique fondamental Almageste (ou Grande Syntaxe mathématique) et du Tetrabiblos en 4 volumes, devenu la bible de la nouvelle astrologie ; la collection d’aphorismes astrologiques Centiloquium lui est aussi attribuée, peut-être à tort. En astronomie, Ptolémée a surtout révélé la grande qualité des travaux d’hipparque dont il s’est pricipalement inspiré.
 
Valens, Vettius (d’Antioche), 120 -175. Astrologue grec auteur de Anthologiai qui contient plusieurs horoscopes calculés.
 
Lucien de Samosate, 120 à +/-182. Philosophe grec d’origine syrienne, sophiste, auteur d’un traité d’astrologie.
 
Tertullien, +/- 155 à 230. Écrivain latin et docteur de l’Église, il s’intéressa au problème de l’étoile de Bethléem et exprima ses opinions sur l’astrologie.
 
Aquila, première moitié du 2e siècle. Chrétien rallié à l’astrologie à l’époque de l’empereur Hadrien.
 
Samuel de Nahardeia. 160-200 Astrologue juif né en Babylonie, auteur d’écrits sur les Planètes, notamment Saturne.
 
Maxime, +/- 2e siècle. Poète grec, auteur d’un poème astrologique didactique en hexamètres, Des débuts, expliquant quelle constellation est favorable à telle ou telle activité.
 
Antiochus d’Athènes, vers l’an 180 Astrologue grec, auteur du poème didactique Thesauroi (Trésors) dont l’introduction a été conservée par fragments dans les écrits de Porphyre et d’Héphestion de Thèbes.
 
Sextus Empiricus, vers 200. Philosophe sceptique grec, auteur d’un ouvrage contre les mathématiciens (qui représentaient aussi l’astrologie).
 
Origène, 185-253. Le plus grand érudit chrétien des débuts du christianisme, théologien et exégète, père de l’Église grecque, qui fut finalement considéré comme hérétique par l’Église ; il combattit l’astrologie par des arguments pratiques se rapportant à la précession.
 
Porphyre (en grec Porphyrios, Malkhos de son nom syrien), +/- 225-vers 305. Philosophe grec néoplatonicien, élève de Plotin, commentateur du Tetrabiblos de Ptolémée; son Isagogue fut utilisé plus tard par les astro­logues arabes; il introduisit une nouvelle méthode de domification.
 
Censorinus, 3e siècle. Grammairien latin et rédacteur ecclésiastique, auteur de la compilation De die natali (Du jour de la naissance, 238), incomplètement conservée.
 
Antigone de Nicée, sans doute du 3e siècle. Astrologue grec ayant commenté l’horoscope de l’empereur Hadrien.
 
Anatole d’Alexandrie, mort vers 280. Philosophe grec, mathématicien et docteur de l’Église ; il estimait le tempérament et l’espérance de vie d’un natif d’après le jour de la semaine de sa naissance.
 
Firmicus Maternus de Sicile, Julius, 4e siècle. Écrivain latin et astrologue romain qui adopta la religion chré­tienne à la fin de sa vie ; son ouvrage astrologique Matheseos en 8 volumes est le plus vaste texte astrolo­gique conservé datant de l’époque classique.
 
Éphraïm de Syrie, vers 306-379. Docteur de l’Église chrétienne, il s’éleva contre l’astrologie du point de vue de l’enseignement chrétien dans ses Hymnes contre l’enseignement hérétique.
 
Héphestion de Thèbes, fin du 4e siècle. L’un des der­niers astrologues classiques écrivant en grec ; dans son ouvrage en trois volumes Apotelesmatica citant des auteurs plus anciens, Ptolémée prédomine.
 
Augustin, saint (Aurelius Augustinus), 354-430. Docteur de l’Église chrétienne et premier dogmatiste occidental ; après une expérience personnelle de l’as­trologie des manichéens, il rejeta cette discipline dans ses Confessions.
 
Eudoxe de Cnide, vers 400-347 av. J.-C. Élève de Platon, remarquable mathématicien, géographe et astronome grec, fondateur de la théorie des sphères célestes; il reconnaissait la valeur de l’astro-météorolo­gie mais pas de l’astrologie individuelle; c’est en se fon­dant sur son ouvrage Des phénomènes célestes — Mouvements des étoiles et signes du temps que le poète Aratos écrivit son poème didactique Phainomena.
 
Proclus d’Athènes, 412-485. Philosophe grec et repré­sentant le plus en vue du néoplatonisme athénien; ses commentaires des Prophéties chaldéennes, du Timaios de Platon et du Tetrabiblos de Ptolémée nous sont parve­nus; il récrivit ce dernier ouvrage sous le titre Paraphrase.
 
Euctémon, vers 430 av. J.-C. Astronome grec dans le calendrier astronomique duquel fut sans doute utilisé pour la première fois un schéma du Zodiaque.
 
Eutocis d’Ascaton, mort en 497. Le dernier astrologue grec de l’époque classique.
 
Pachtos, 5e siècle. Astrologue grec qui exerça vers 470‑490, issu du dernier essor de l’astrologie classique.
 
Lydos, Joannes Laurentios, +/- 490 à 560. Historien byzantin, auteur de Des phénomènes célestes et Des mois.
 
Paul d’Alexandrie, +/- 498 à 565. Astrologue grec influencé par le néoplatonisme, dont l’ouvrage Eisagogika (Introduction à l’astrologie), toujours connu, représente une solide contribution à l’astrologie classique ancienne.
 
Varâha Mihira, 505 – 587 Sans doute la plus grande autorité de l’astrologie indienne ancienne; son oeuvre Brhat Djataka a atteint l’Europe à l’époque moderne par des traductions anglaises et alle­mandes; il a écrit plusieurs autres ouvrages d’astrologie et d’astronomie.
 
Rhetorius, fin du 5e, début du 6e siècle. Astrologue grec qui compila et commenta plusieurs auteurs astrolo­giques plus anciens ; 7 de ses horoscopes nous sont parvenus; il caractérisa le natif d’après les Planètes le gouvernant (typologie planétaire).
 
Stephane d’Alexandrie, 7e siècle. Néoplatoniste et astrologue qui influença l’astrologie arabe.
 
Assourbanipal (dit l’Éclairé, ou Sardanapale). Roi d’Assyrie de 668 à 631 av. J.-C., fondateur de la fameuse bibliothèque de textes cunéiformes à Ninive contenant des textes astrologiques prédictifs, copies de tablettes plus anciennes.
 
Theophile d’Edesse, mort vers 785. Écrivain syrien, traducteur d’Homère, principal astrologue à la cour du calife al-Mandi sous lequel l’astrologie fut un art royal ; des fragments de ses œuvres furent fréquemment cités par Ali Abenragel.
 
Mash’ allah (Mash’ allah ibn Athari al-Basri), mort vers 815. Astrologue arabe de Bagdad ; 18 de ses textes astrologiques sont connus par des traductions latines.
 
Alfraganus (Omar Mohamed ibn al-Farrakan al-Tabari, Omar Alfraganus Tiberiadis), mort vers 815. Astrolo­gue arabe travaillant à Bagdad au service du calife al­Mamoun ; deux de ses ouvrages sont connus par leur traduction latine. Il basa ses écrits notamment sur les travaux de Dorothée de Sidon.
 
Zahel Benbriz (Sahl ibn Bishr ibn Habib ibn Hani), 8e siècle. Astrologue juif écrivant en arabe, vizir du calife al-Mamoun dans le Khorasan (Iran) ; 16 de ses écrits astrologiques nous sont parvenus dans leur tra­duction latine.
 
Al-Kindî (ou Alckinde, Ja’kub ibn Ishak al-Kindî), vers 800-870. L’un des pères de l’astrologie arabe, il exer­çait à Bagdad; professeur d’Albumasar ; 90 écrits trai­tant d’astrologie et d’astromédecine sont connus par leurs traductions latines.
 
Hunein, Isaac ibn, 9e siècle. Astrologue arabe et auteur de la plus ancienne traduction connue du Tetrabiblos de Ptolémée.
 
Razes (Mohammed ibn Zakaria ar-Razi), 865-932. Astrologue arabe exerçant à Bagdad; 3 de ses textes ont été préservés dans leur traduction latine; il s’inté­ressa aussi à la philosophie de la nature et fut le pre­mier médecin personnel musulman du calife al­Muktadir.
 
Albubater, Alkasan (Abu Bakr al-Hasan), début du 9e siècle. Astrologue arabe dont deux écrits sur l’astro­logie natale nous sont connus par leurs traductions latines.
 
Albumasar (ou Aboassar, Abu Ma’shar al-Balkhi), vers 805-886. Astrologue islamique du Khorasan (Iran) exerçant à Bagdad, très estimé de l’Europe médiévale ; Il écrivit un traité complet d’astrologie ainsi que des tables astronomiques et un ouvrage sur les grandes conjonctions, 27 de ces écrits astrologiques en arabe ont été traduits en latin.
 
Albohali, Alkhait (Yahya ibn Ghalib Aku’Ali al-Khaiyat), vers 850. Astrologue arabe dont l’astrologie natale nous est parvenue grâce à des traductions latines.
 
Alcabitius (Abd al-Aziz ibn Uthman ibn Ali, Ubu as­Sakr al-Quabisi), mort vers 967. Remarquable astro­logue arabe travaillant à Mossoul; 8 de ses écrits astro­logiques ont été traduits en latin.
 
Embrani, Ali (Ali ibn Ahman al-imrami), +/- 955. Astro­logue arabe exerçant à Mossoul; ses écrits sur l’astro­logie horaire et les élections nous sont parvenus sous leurs traductions latines.
 
Maslema. Astrologue maure de la fin du 10e siècle.
 
Albohazen, Ali (Mohamed ibn al-Hasan ibn al-Haitham al-Basri al-Misri, ou Abu’Ali), +/- 965 à 1038. Physicien arabe, astrologue et commentateur, il travailla en Égypte et en Tunisie ; ses travaux astrologiques étaient tenus en haute estime en Europe au 13e siècle.
 
Aliboron (Mohamed ibn Ahmad Abu ar-Rajhan al-Biruni), 973-1048 Astronome écrivant en arabe, astro­logue, géographe, chronologue, qui passa quarante ans en Inde; il s’intéressait à la culture grecque; auteur de plusieurs écrits astrologiques dont l’un a aussi été tra­duit en anglais moderne.
 
Abenragel, Ali (Ali ibn Abi ar-Rijal), 1016-1062. Astrologue arabe exerçant à Cordoue et en Tunisie ; 12 deses écrits sont connus par leurs traductions latines.
 
Kaika’us, 1021-1099. Émir et écrivain perse, petit-fils de Kabus; son Livre de conseils traite aussi d’astrologie.
 
Abenrudian, Ali (Rodan, Ali ibn Ridvan) 1068 : Astrologue arabe et médecin, commentateur duTetrabiblos de Ptolémée qu’il traduisit et édita ; 12 de sestraités d’astrologie sont connus par leurs traductions latines.
 
Guillaume de Conches, vers 1080-1145. Chef de file de l’école néoplatonicienne de Chartres, qui aborda l’as­trologie d’un nouveau point de vue.
 
Platon de Tivoli, 1110-1145. Fait par­tie d’une génération de traducteurs qui relayèrent la connaissance des astrologues arabes et classiques vers l’Europe. il a traduit en latin de nombreux ouvrages arabes et hébraïques
 
Jean de Salisbury, mort en 1180. Philosophe et histo­rien anglais, l’un des principaux représentants de l’école néoplatonicienne de Chartres qui aborda l’as­trologie d’un nouveau point de vue.
 
Ezra, Abraham Ben Meir ibn (dit Avenarius), +/- 1092­ à 1167. Remarquable érudit juif de Tolède qui exerça en Lombardie, Provence, Égypte, Palestine, Rhodes, Angleterre et Italie ; certains des éléments de ses tra­vaux astrologiques furent utilisés par Regiomontanus.
 
Kamateros, loannes, 12e siècle. Poète et astrologue byzantin dont le principal ouvrage astrologique s’inspire de sources arabes et grecques (Zahel Benbriz, Dorothée de Sidon).
 
Jean de Séville, seconde moitié du 12e siècle. Astro­logue espagnol et brillant traducteur de l’arabe vers le latin, traducteur du Tetrabiblos de Ptolémée et auteur de plusieurs écrits astrologiques.
 
Jean de Tolède, 12e siècle. Membre de la remarquable école astrologique de Tolède.
 
Gérard de Crémone, 1114-1187. Médecin, mathémati­cien et philosophe espagnol, astrologue de l’empereur Frédéric Ier dit Barberousse; a traduit plus de 70 textes de l’arabe, y compris des ouvrages d’astrologie.
 
Maimonide, Moïse (Moshe ben Maimon), 1135-1204. Érudit universel juif de Cordoue, médecin, auteur d’un livre sur l’astrologie hébraïque.
 
Nizami de Samarcande, 12e siècle. Poète et courtisan des souverains d’Iran; son ouvrage Les Quatre Discours parle d’astrologie.
 
Adélard de Bath, seconde moitié du 12e siècle. Moine et philosophe anglais, appartenant à une génération de traducteurs ayant initié l’Europe à l’astrologie arabe et juive; il était au service de Henri Pr, roi d’Angleterre.
 
Hermann le Dalmate, seconde moitié du 12e siècle. Astrologue croate vivant en France et en Espagne, remarquable traducteur latin d’ouvrages astrologiques en arabe.
 
Bernard de Tours (Bernard Sylvestris), seconde moitié du 12e siècle. L’une des sommités de l’école néoplato­nicienne de Chartres, intéressé par l’astrologie mais d’un nouveau point de vue.
 
Sacrobosco, Giovanni di (de son nom anglais John de Hollywood, Halifax), Mort incertaine, en 1246 ou en 1256. Astronome, mathématicien et astrologue anglo-fran­çais qui exerça à Paris ; il fonda ses travaux d’astrologie sur l’astrologue arabe Alcabitius.
 
Grosseteste, Robert, +/- 1168-1253. Philosophe an­glais, traducteur des langues classiques, premier rec­teur de l’université d’Oxford, devenu évêque de Lin­coln en 1235 ; il s’intéressa à l’astrologie.
 
Yehuda ben Moshe, 13e siècle. Astrologue à la cour du roi d’Espagne Alphonse X de Castille (1252-1282), pratiquant l’astrologie arabe.
 
William de Bergum, 13e siècle. Astrologue d’origine hollandaise, conseiller d’Henri II d’Angleterre (1207­-1272) pour ses campagnes militaires.
 
Alphonse X de Castille (surnommé « Astrologus »), 1221-1284. Roi d’Espagne (1252-1282), grand protec­teur de l’astronomie et de l’astrologie ; employait trois astrologues, commanditaire des Tables alphonsines astrologiques et de la traduction de nombreux écrits astrologiques arabes.
 
Bacon, Roger, 1214-vers 1292. Moine franciscain anglais, érudit universel, conseillé du roi Jacques 1er, philosophe naturaliste qui s’intéressa à l’astrologie en tant que « science naturelle ».
 
Gérard de Sabbionetta, seconde moitié du 13e siècle. Physicien, astrologue à la cour de Ladislas IV de Hongrie (1262-1290).
 
Bonatti, Guido (dit Stellar Bonatus), 1223-1300. L’un des plus célèbres astrologues du 13e siècle, dont les tra­vaux furent reconnus par la suite non seulement en Italie mais dans toute l’Europe.
 
Thomas d’Aquin, Saint (dit docteur Angelicus), vers 1225-1274. Théologien chrétien de premier plan et philosophe religieux ; son attitude vis-à-vis de l’astro­logie ne fut pas aussi négative que celles des autres docteurs de l’Église du début du christianisme ; dans sa Somme théologique (1266-1273), il admet dans une cer­taine mesure les influences cosmiques sur l’homme.
 
Campanus (Giovanni Campani, dit), 1233-1296. Astro­nome, astrologue, mathématicien et médecin italien, auteur de plusieurs ouvrages d’astrologie sur sa méthode de domification des Maisons qui porte son nom, toujours très utilisée.
 
Arnaud de Villaneuve, vers 1235-1312. Médecin, alchimiste, magicien et astrologue espagnol, élève d’Avicenne, recteur de l’université de Montpellier.
 
Asdent, première moitié du 13e siècle. Astrologue popu­laire sous le règne de l’empereur allemand et romain Frédéric II, dont le nom est cité dans La Divine Comédie de Dante.
 
Abano, Pierre d’, +/- 1250 à 1315. Médecin italien, philosophe, avocat de l’astrologie et l’un des scienti­fiques les plus respectés de son temps ; s’intéressa à l’astrologie pour ses applications à la médecine et à l’histoire.
 
Egidius de Tebaldis, 13e siècle. Astrologue italien à la cour du roi d’Espagne Alphonse X de Castille à l’insti­gation duquel il traduisit en latin le Tetrabiblos de Ptolémée à partir d’une traduction arabe de Rodan.
 
Cecco d’Ascoli (dit Stabili, Francesco della), 1269-1327. Poète, médecin et astrologue italien, mathéma­ticien réputé à l’université de Bologne, ami de Dante Alighieri, médecin personnel du pape Jean XXII, astro­logue à la cour du duc de Calabre, auteur de remar­quables textes d’astrologie ; dénoncé à l’Inquisition par ses ennemis, il fut brûlé sur le bûcher à Florence ; son traité De sphaera était un commentaire de l’œuvre de Sacrobosco.
 
Léopold d’Autriche. Astrologue actif vers 1271, à qui ont été attribués 2 ouvrages d’astrolo­gie rédigés en latin.
 
Scot (ou Scotus), Michel, +/- 1275-1236. Astrologue influent d’origine écossaise à la cour de l’empereur Frédéric II à Palerme, savant universel et grand érudit en magie ; ses travaux astrologiques se rattachent directement à la tradition classique dénuée de l’influence arabe ; men­tionné dans La Divine Comédie de Dante.
 
Alvaro de Ovieda. Astrologue espagnol travaillant à Prague vers 1290-1311 à la cour de Venceslas II, roi de Bohême, et de ses successeurs.
 
Saint Albert le Grand (Albertus Magnus, saint Albert, comte de Bollstädt), vers 1200-1280. Moine dominicain alle­mand, érudit universel, autorité de l’Église et excellent connaisseur des sciences occultes ; il a consolidé le sta­tut de l’astrologie dans le cadre d’une vision chrétienne du monde ; maître de Thomas d’Aquin, il fut canonisé en 1932.
 
Dondi, Giacomo, 1298-1359. Médecin, astronome et astrologue italien, constructeur de l’horloge à auto­mates (1344-1359) du Palazzo Capitano à Padoue.
 
Havel de Strahov (Gallus), milieu du 14e siècle. Maître à l’université Charles à Prague et médecin de l’empe­reur Charles IV, astronome et astrologue.
 
Ailly, Pierre d’ (Petrus de Alliaco), 1350-1420. Théolo­gien français, politicien, docteur de la Sorbonne et car­dinal, il s’est intéressé à l’astrologie prédictive et à l’ho­roscope de la naissance du Christ ; il affirma la nécessité de corriger le calendrier julien ; il prédit la Révolution française de 1789.
 
Jean d’Eshenden. Astrologue anglais exerçant de 1340 à 1370, auteur d’un important ouvrage en latin sur l’astrologie.
 
Prachatice, Christian de, vers 1360-1439. Théologien hussite tchèque, également astronome, botaniste, médecin et astrologue, maître à l’université Charles de Prague; outre un livre sur les Planètes et les 12 signes du Zodiaque, il rédigea un ouvrage d’astrologie, Prognosticatio.
 
Sindel, Jan, 1370- 1443. Astronome tchèque, également réputé dans d’autres pays, intéressé par l’as­trologie prédictive.
 
Terzyssko, fin du 14e, début du 15e siècle. Astro­logue à la cour de Venceslas IV, roi de Bohême (1378­1419), auteur d’un atlas stellaire.
 
Stöffler, Johannes, 10/12/1452 – 16/02/1531. Astrologue allemand, professeur de mathématiques et d’astronomie à l’uni­versité de Tübingen, il s’intéressa principalement au calcul d’éphémérides de 1489 à 1531; il publia dans un almanach astrologique sa fameuse prédiction d’un désastre naturel pour février 1524, fondée sur un regroupement de Planètes dans les Poissons (ce fut une fausse alarme, mais la prédiction de sa propre mort s’avéra juste).
 
Martin de Lencice, mort vers 1463. Astronome et astrologue praguois d’origine polonaise, travaillant à l’université Charles à Prague dès 1427 et pour son chancelier de 1455 à 1456; il rédigea un commentaire approfondi de l’ouvrage et des minutiae de Sacrobosco pour Oldrich de Rozmberk, et introduisit la publica­tion de minutiae par l’université de Prague sur le modèle de Cracovie.
 
Virdung, Johannes Cracowiensis de Hassfurt. Il exerça à la fin du 15e siècle et au début du 16e siècle. Mathé­maticien allemand travaillant à Heidelberg, célèbre pour ses Pratiques (Practica) et sa prédiction d’une catas­trophe climatérique pour 1524 déduite d’une grosse concentration de Planètes.
 
Ficin, Marsile, 1433-1499. Humaniste, philosophe néo­platonicien et astrologue italien qui intégra l’astrologie dans la pensée de la Renaissance avec l’homme et son régime alimentaire comme point central.
 
Regiomontanus (Johannes Müller), 1436-1476. Bril­lant mathématicien (il amena l’usage des tangentes et créa le terme « sinus »), astronome et astrologue du 15e siècle qui introduisit de nouvelles méthodes mathé­matiques en astrologie (domification, directions).
 
Galeotti, 15e siècle. Astrologue à la cour de Louis XI, roi de France.
 
Lichtenberger, Johannes, + /-  1445 à 1503. Remar­quable astrologue allemand spécialisé en prédiction de la fin du Moyen Âge, astrométéorologue, auteur d’un texte sur l’astrologie prédictive (1487); Paracelse s’est souvent penché sur ses prédictions.
 
Pacovsky (Vàclav de Pacova), mort en 1513. Astronome tchèque, maître à l’université Charles de Prague, rédacteur de minutiae.
 
Pic de La Mirandole, Jean (Giovanni Pico Della Miran­dola), 1463-1494. Poète, philosophe et humaniste ita­lien, qui attaqua rudement l’astrologie dans un écrit polémique.
 
Pfibram, Pavel de, mort en 1520. Astronome à l’univer­sité de Prague, astrologue et rédacteur de minutiae; rien n’a été conservé de ses travaux.
 
Gauric, Luca, 1476-1558. Prélat Italien, astronome et mathématicien à Bologne, Ferrara, Venise et Rome ; il devint évêque de Naples et l’astrologue préféré de Catherine de Médicis et du pape Paul III. L’astrologie professée par Gauric était essentiellement expérimentale et dénuée de toute divination occulte.
 
Faustus, Georg ou Jörg de Helmstedt (Georgius Sabelliens) +/- 1490 à 1539. Magicien et astrologue allemand.
 
Agrippa de Nettesheim, Heinrich CorneliusNé le 14 Septembre 1486 à 15h.24 à Nettisheim (Cologne), mort au environ du 18 Février 1535 à Grenoble. Médecin et philosophe il pratiqua l’astrologie mais c’était avant tout remarquable écrivain occultiste.
 
Sud de Semanin, Mikulâs, 1490-1557. Astronome et astrologue tchèque, auteur célèbre de minutiae.
 
Paracelse, Philippe-Théophraste 1493-1541. Médecin illustre, philosophe, chimiste et alchimiste allemand renommé qui appliqua l’astrologie à la médecine. Il publia plusieurs ouvrages sur l’hermétisme, l’alchimie et l’astrologie.
 
Apianus, Petrus (Peter Bennewitz), 1495-1552. Astro­nome, mathématicien et géographe allemand, maître en astrologie de Charles Quint; outre des écrits astro­nomiques, il a aussi publié un livre d’astrologie.
 
Mélanchton XXX (de son vrai nom Philipp Schwarzerd), 1497-1560. Réformateur religieux, humaniste et astrologue allemand, qui fit des lectures sur l’astrolo­gie à Wittenberg; il s’intéressa aussi à l’astrométéoro­logie avec d’excellents résultats ; il a publié le Tetra­biblos de Ptolémée.
 
Carion, Johannes, 1499-1537. Astrologue et historien allemand, à la cour de Joachim Ier de Brandebourg; il s’est intéressé à l’astrologie prédictive.
 
Camerarius, Joachim (ou Liebhard, dit « Kammermeis­ter »), 1500-1574. Philologue classique allemand très en vue, humaniste, grand érudit, ami de Mélanchthon, éditeur de Tetrabiblos et Almageste de Ptolémée ainsi que d’ouvrages astrologiques d’Héphestion de Thèbes.
 
Gogava, Antonius M., 16e siècle. Médecin italien exer­çant à Venise, traducteur du Tetrabiblos de Ptolémée et d’autres ouvrages classiques, en particulier ceux sur l’harmonie.
 
Grisogono, Federik, 16e siècle. Astrologue et médecin croate exerçant à l’université de Padoue puis à Zadar, intéressé en particulier par l’astrologie médicale sur laquelle il rédigea plusieurs manuels très appréciés à son époque.
 
Cardan, Jérôme (Hieronymus Cardanus), 1501-1576. Médecin, mathématicien et philosophe. Connu surtout comme mathématicien, il donna la solution de l’équation du troisième degré et inventa le dispositif à articulation libre qui porte son nom (un cardan). A l’origine, ce dispositif fut utilisé pour rendre les boussoles insensibles aux mouvements des navires. Auteur de livres sur la métoposcopie et l’astrologie, astrologue à la cour de Joachim 1er de Brandebourg.
 
Lvovicky de Lvovice, Cyprien (dit Leovitius). 1514­-1574. Remarquable mathématicien, astronome et astrologue tchèque, professeur à l’université de Lauin­gen sur le Danube, auteur de nombreux écrits astrolo­giques; il s’intéressa particulièrement aux calculs d’éphémérides et d’autres tables dont la publication était en soi un remarquable exploit.
 
Nostradamus, 1503­-1566. Médecin, écrivain et remarquable astrologue français, auteur (contesté) des célèbres prophéties en vers Centuries astrologiques — Vraies prophéties et vaticinations (1555) — l’un des plus mystérieux écrits de la littérature astrologique.
 
Rheticus, Georg Joachim, 1514-1574. Remarquable astronome, ami de Copernic et éditeur de son texte De revolutionibus, premier copernicien à accorder toute son attention à l’astrologie ; il entreprit de prédire la seconde venue du Christ par des calculs astrologiques.
 
Fabri de Budèjovice, Vâclav (Faber), mort vers 1520. Astronome et astrologue, auteur de nombreux livres et de prédictions (à partir de 1482).
 

Löw, Yehuda, vers 1520-1609. Rabbin juif de Prague, cabaliste et talmudiste, s’intéressant aux mathéma­tiques, à la physique, à l’astronomie et à l’astrologie ; ami de 

Tycho Brahe est auteur d’un livre sur les allu­sions à l’astrologie dans la Bible.

 
Junctin de Florence (Junctinus, Franciscus), 1522­ à 1580. Mathématicien, philosophe, orateur et astro­logue italien; provincial de l’ordre des moines carmé­lites, exerçant à Florence, conseiller du duc d’Alençon, auteur du célèbre Speculum astrologiae et éditeur de la troisième édition du Tetrabiblos de Ptolémée.
 
Naibod, Valentin, 1523-1593. Mathématicien et astro­logue italien à Padoue et Cologne; il influença notam­ment la méthodologie horoscopique des directions.
 
Hàjek de Hâjek, Thaddeus, 1525-1600. Remarquable scientifique tchèque, médecin et astronome du 16e siècle ; il s’intéressa à la métoposcopie et à l’astrologie sur laquelle il rédigea un traité.
 
Hendrik de Rantzau, 1526-1598. Comte de Brande­bourg et roi du Danemark, gouverneur sous Chris­tian III, astronome et astrologue amateur confirmé, auteur de plusieurs écrits mineurs sur l’astrologie.
 
Dee, John, 1526-1608. Mathématicien, opticien, géo­graphe, astronome, alchimiste et astrologue. Il favorisa l’introduction du calendrier grégorien en Angleterre grâce à ses calculs mathématiques et astronomiques. Conseiller en astrologie et en occultisme de la reine Elisabeth I, il prédit la défaite de l’armada et l’exécution de Marie Stuart
 
Proxen de Sudet, Simon, 1531-1575 Rédacteur des minutiae de l’université Charles de Prague de 1559 à 1563.
 
Kodicill de Tulechov, Petr (Codicillus), 1533-1589. Mathématicien, astronome, philologue classique, chan­celier à l’université Charles de Prague, rédacteur de minutiae.
 
Chavigny, Jean Aimé, 1534-1604. Poète, juriste, théo­logien et astrologue français, commentateur et bio­graphe de Nostradamus, qui passa avec ce dernier les 28 dernières années de sa vie.
 
Porta, Giovanni Battista Della, 1535-1615. Physicien, alchimiste, astrologue et auteur dramatique italien, notamment de la pièce Astrologue; en science, il encouragea l’idée d’analogie entre le macrocosme et le microcosme.
 
Pegius, Martin, 16e siècle. Astrologue slovène exerçant à Salzbourg dès 1553; son Livre des naissances (1570) a été réimprimé plusieurs fois aux temps modernes en tant que classique de l’astrologie.
 
Pistorius, Johannes (Niddanus), 1546-1608. Théologien catholique, médecin et astrologue allemand.
 
Brahe, Tycho, 1546-1601. Astronome et astrologue danois travaillant à partir de 1599 à Prague, à la cour de Rodolphe II, où il collabora avec Kepler.
 
Tycho-Brahe : 1546/1601. Astronome et astrologue danois il fut le premier à tenir compte de la réfraction de lalumière et rédigea un catalogue de 777 étoiles. Mis en disgrâce auprès du roi Christian IV à cause de ses dettespermanentes, il trouva refuge en Bohème ou il devint le protégé du roi Rodolphe II. A partir de 1601 il travailla avec Képler sur le mouvement de la planète Mars.
 
Gryll de Gryllov, Matthias, 1551-1611. Humaniste tchèque, il devient doyen de la faculté de philosophie de l’université Charles à Prague en 1581; il est l’auteur d’un ouvrage astrologique sur les comètes.
 
Rodolphe II, 1552-1612. Empereur germanique et roi de Hongrie et de Bohême, grand protecteur des scien­ces et des arts, de l’alchimie, de l’astrologie et de l’oc­cultisme; il employa Tycho Brahe et Johannes Kepler qui élaborèrent de nouvelles tables astrologiques, les Tables rodolphines.
 
Magini, Giovanni Antonio, 1555-1617. Mathématicien, médecin, astronome et grand voyageur italien, tra­vaillant à Bologne, auteur d’éphémérides et de plu­sieurs textes astronomiques et astrologiques.
 
Ruggieri, Cosimo (ou Côme), fin du 16e siècle. Astrologue italien à la cour de l’impératrice de France Catherine de Médicis (1519-1589).
 
Bacon, Francis, lord Verulam, 1561-1626. Philosophe, naturaliste et homme d’État anglais, très intéressé par l’astrologie.
 
Fabricius, David, 1564-1617. Pasteur protestant de l’est de la Frise, astronome et astrologue; il resta en contact avec Tycho Brahe et Johannes Kepler; il fut tué le jour où il avait prédit sa propre mort.
 
Galilée (Galileo Galilei), 1564-1642. Physicien, astronome et philosophe italien, pratiquant l’astrologie.
 
Argoli, Andreas, 1570-1657. Mathématicien italien et astrologue à Padoue, éditeur de tables astronomiques; il initia le comte de Wallenstein à l’astrologie.
 
Campanella, Tommaso, 1568-1639. Moine dominicain italien, philosophe et astrologue ; il a écrit un ouvrage d’astrologie en 7 volumes, et son livre La Ville du Soleil contient plusieurs allusions astrologiques.
 
Fludd, Robert, 1574-1637. Érudit anglais, philosophe et médecin ; il se rattache à l’astrologie par sa conception de la relation entre microcosme et macrocosme.
 
Kepler Johannes : 1571-1630 Brillant astronome et astrologue allemand, surtout connu pour ses travaux astronomiques il fut un partisan de l’héliocentrisme et succéda à Tycho Brahé en 1601 comme astronome et astrologue à Prague à la cour du roi Rodolphe II, puis du comte Wallenstein. Il établit ce que l’on appelle les 3 lois de Képler qui aidèrent Newton dans l’élaboration de son système. En relation avec Galilée, il étudia les comètes de 1618 ainsi que les taches solaires. Ses travaux, largement publiés, et ses manuscrits post­humes, totalisant quelque 800 horoscopes, témoignent de son intérêt constant pour l’astrologie et sa pratique.
 
Schiller, Julius, 1580-1627. Membre de l’ordre des augus­tins à Salzbourg, il publia un atlas stellaire en 1627 où il remplaça les constellations du Zodiaque par les constellations des 12 Apôtres.
 
Wallenstein, Albrecht Wenzel Eusebius von, 1583 ­1634. Noble et commandant militaire tchèque, dont le grand intérêt pour l’astrologie est connu par sa relation avec Kepler qui dressa son horoscope en 1608 et fut à son service les dernières années de sa vie.
 
Morin de Villefranche, Jean-Baptiste, 1583- I656. Né à Villefranche en Beaujolais ; Docteur en médecine, professeur de mathématiques au Collège de France, ami de Descartes et l’un des plus grands astrologues français. Il laissa un énorme ouvrage, chef d’œuvre de 784 pages " Astrologia gallica" en 26 volumes, qui fut publié à titre posthume.. Il entra au service de Richelieu dont il prédit la date de la mort ainsi que celle du roi Louis XIII médecin,
 
Pieroni di Galliano, Giovanni Battista, 1586-1654. Architecte, mathématicien et astrologue italien, qui travailla dès 1620 pour l’empire des Habsbourg ; sa contribution à la conception du palais Wallenstein et de sa galerie astrologique fut importante.
Saumaise, Claude de, 1588-1653. Philologue classique et astrologue français, protestant vivant à Leyde (Hollande), auteur d’un livre sur les années climaté­riques (multiples de 7), dans la lignée de l’astrologie classique.
 
Partlic de Spicberk, Simon, vers 1588-1650. Mathé­maticien, astronome et astrologue tchèque, éditeur de nombreux textes tchèques et latins, en particulier de calendriers; il a dressé des horoscopes.
 
Larivière, Astrologue et médecin du roi de France Henri IV (1589-1610).
Cavalieri, Bonaventura, vers 1598-1647. Mathémati­cien et astrologue italien, élève de Galilée; professeur à Bologne dès 1629.
Senni ou Senno, Giovanni Battista, 1600-1656. Astro­logue italien, élève d’Argoli, au service d’Albrecht von Wallenstein de 1629 à 1634.
 
Kircher, Athanasius, 1602-1680. Jésuite allemand, éru­dit universel, protecteur de l’astrologie ; son Oedipus aegyptiacus (1653) rejoint l’astrologie en de nombreux points.
 
Lilly, William, 1602-1681. L’un des plus célèbres astro­logues anglais, auteur de nombreux textes d’astrologie et de prédic­tions publiés ; il avait une vaste clientèle d’environ 1000 personnes par an.
 
Goldmayer, Andreas, 1603-1669. Astrologue allemand connu pour ses prédictions accomplies (y compris la mort du roi Gustave Adolphe de Suède et sa propre mort), auteur de tables astrologiques et de plusieurs ouvrages d’astrologie; il a amélioré les calculs horosco­piques et s’est aussi intéressé à l’horoscope des villes.
 
Placide de Titis, 1603-1668. Appelé aussi Placidus ou Placide, astrologue italien dont les contributions à la méthodologie horoscopique restent encore valables aujourd’hui. On lui doit la méthode de domification qui porte son nom et qui est actuellement adoptée par la plupart des astrologues. (Système de division en Maisons ou domification de Placide, directions secon­daires, etc.). Il fut professeur à Pavie
 
Colbert, Jean-Baptiste, 1619-1683. Homme d’état fran­çais, réformateur économique, fondateur de l’Académie française; en 1660, il exclut l’astrologie de l’université.
 
Gadbury, John, 1627-1692. Remarquable astrologue anglais, élève de Lilly, intéressé par les monomères, auteur d’un ouvrage d’horoscopie et rédacteur d’une série de 200 horoscopes.
Dryden, John, 1631-1700. Poète et critique littéraire anglais très intéressé par l’astrologie.
Strauch, Aegidius, 1632-1682. Astrologue allemand, professeur de mathématiques à Wittenberg, auteur d’un livre sur les aphorismes astrologiques.
 
Newton, Isaac, 1643-1727. Grand physicien et philo­sophe anglais, bien que plus connu, au niveau ésotérique, pour ses travaux alchimiques son grand œuvre restera pour le profane la loi de la gravité. Comme tout bon alchimiste, il a étudié l’astrologie pendant des années l’astrologie ce qui lui permit de rétorquer à Halley lors d’une discussion : "J’ai étudié le sujet, Monsieur Halley, vous pas!". Dans sa Chronologie, il met en évidence d’intéressantes relations entre la mythologie et des détails de l’histoire de l’astromancie antique.
 
Toaldo, G., 1719-1797. Astrologue italien à Padoue ; il développa l’astrométéorologie, ce qui lui valut la reconnaissance de son vivant ; il regroupa ses résultats dans un livre publié en 1770.
 
Sibly, Ebenezer, 1751-1799 Remarquable astrologue anglais du début des temps modernes, auteur d’au moins 3 longs textes importants illustrés par des horoscopes de l’époque.
 
Pfaff, Julius Wilhelm Andreas, 1774-1835. Astronome allemand travaillant à l’université d’Erlangen, l’un des premiers astrologues de l’ère moderne, auteur d’As­trologie (1816).
 
Wilson, James. Exerçant au début du 19e siècle, astro­logue anglais, auteur d’un excellent abrégé sur l’astro­logie ptoléméenne au début de l’essor de l’astrologie moderne (1819).
 
Raphael 1er (de son vrai nom Robert Cross Smith), 1795-1832. Pionnier de l’astrologie moderne en Angleterre, rédacteur dès 1827 de The Prophetic Mes­senger (rebaptisé Raphael’s Almanac), il a publié en 1828 à Londres un Manuel d’astrologie; le pseudonyme de Raphael (II, III, etc.) fut repris par ses élèves et succes­seurs : John Palmer (né le 28 mai 1807), Wakeley, R. W. Cross (né le 15 mai 1850) et d’autres; la maison d’édition Raphael est l’une des plus importantes mai­sons d’édition anglaises d’éphémérides et de littérature astrologiques.
 
Zadkiel (de son vrai nom Richard James Morrison), +/- 1796 à 1874. Astrologue anglais très populaire à son époque ; il publia, à partir de 1830, Herald of Astrology (annuel), rebaptisé Zadkiel’s Almanac.
 
Vogt, Johann Karl, 18/02/1813 – 1860. Ébéniste, astrologue et voyant populaire allemand ; son biographe, Ludwig Hauff, cite plusieurs de ses prédictions réalisées en 1858.
 

Charubel (de son vrai nom John Thomas), +/-1826. Voyant et astrologue anglais qui s’est intéressé à la signification des degrés individuels du Zodiaque (monomères).

Zadkiel H (de son vrai nom A. J. Pearce) +/- 1840 Astrologue anglais, éditeur de Textbook of Astrology, annuel; il a prédit plusieurs tremblements de terre.

Bouché-Leclercq, Auguste, 1842-1923. Historien fran­çais spécialiste de l’Antiquité, auteur d’ouvrages remarquables sur l’astrologie grecque et l’histoire des vaticinations à l’époque classique.
 

Flammarion, Camille Nicolas, 1842-1925. Astronome français ayant beaucoup popularisé l’astronomie, tra­vaillant à Paris ; il a contribué à l’histoire de l’astrologie et à l’étude de certains phénomènes occultes.

Kniepf, Albert, 1853-1924. Remarquable astrologue allemand associé aux débuts de l’astrologie moderne.

Fomalhaut (de son vrai nom abbé Charles Nicoullaud), 1854-1923. Astrologue français auteur d’un remar­quable Traité d’astrologie sphérique et judiciaire publié en 1897, fondateur de la Revue internationale des sociétés secrètes.

Rao, B. Suryanaryan, 1856-1937. Historien, écrivain et yogi, le plus grand astrologue hindou moderne ; il ranima l’astrologie en Inde, fonda la revue The Astrological Magazine en 1895, traduisit en anglais les anciens aphorismes astrologiques de Jaimini (11e siècle av. J.-C.) et écrivit plusieurs importants ouvrages astrologiques.

Trébucq, Sylvain, 1857-1928. Astrologue français.En 1914, il publiera dans la revue L’Influence Astrale.

Shipley, John B. (pseudo. Sarastro), 1858-1911. Écri­vain et astrologue anglais.

Leo, Allan (de son vrai nom William Frederic Allan), 1860-1917. Astrologue anglais, élève de la théosophe Elena Blavatsky, l’un des principaux représentants de l’astrologie ésotérique, auteur d’un manuel fonda­mental d’astrologie et d’autres ouvrages dont un dic­tionnaire d’astrologie.
 

Sepharial (de son vrai nom Walter R. Gornold ou Gorn­Old), 20/03/1864 – 13/12/1929. Orientaliste, numérologue, astrologue et occultiste anglais, représentant de l’astrologie éso­térique, travaillant avec une combinaison de méthodes divinatoires (astrologie cabalistique, etc.), auteur de plusieurs écrits intéressants dont un manuel et un dic­tionnaire d’astrologie.

Brandler-Pracht, Karl, 1864-1945. L’un des pionniers de l’astrologie moderne allemande, auteur d’une série de manuels d’horoscopie pratique.

Koch, Walter A., 1865-1970. Astrologue moderne alle­mand, il s’intéressa surtout aux calculs astrologiques (nouveau système de division en Maisons— la domifica­tion de Koch), auteur de plusieurs traités d’astrologie.

Picard, Eudes, 1865-1932. Petit-fils d’un membre célèbre de l’Académie française, un astrologue de génie dont le futur intérêt pour l’astrologie lui fut prédit peu après sa naissance par Eugène Ledos, un astrologue travaillant pour les Rothschild; il écrivit un livre sur la divination en astrologie.
Caslant, Eugène, 1865-1940. Officier français et astro­logue; il s’intéressa particulièrement au calcul des tables astrologiques et d’éphémérides graphiques, aux fondations physiques de l’astrologie et aux techniques horoscopiques.

Adams, Evangeline (de son vrai nom George E. Jordan), 1865-1932. Pionnière de l’astrologie américaine; exer­ça à Boston dès 1890 et à New York dès 1899, où elle défendit le droit à l’existence de l’astrologie grâce à ses prédictions réussies.

Glahn, A. Frank, 1865 Astrologue allemand s’étant pen­ché sur les problèmes de l’horoscopie, notamment de la conception et de la naissance, pour améliorer la précision d’une naissance, des périodes de la vie humaine, etc.; auteur de plusieurs ouvrages d’astrologie.

Heindel, Max (de son vrai nom Max Grashof), 1865-­1919. D’origine danoise, pionnier de l’astrologie amé­ricaine, auteur d’au moins 15 ouvrages d’astrologie.
 

Choisnard : de son vrai nom Flambart, Paul. Né le 13/02/1867 à 23 heures, d’autres disent 22heures 45, à Saint-Génis-de-Saintonge, mort le 09/02/1930 à 23heures 55. Com­mandant d’artillerie français, pionnier de l’astrologie moderne française se caractérisant par une approche scientifique (utilisant notamment les statistiques), auteur de plusieurs études astrologiques spécialisées. Rénovateur de l’astrologie en France, il établit les règles de l’astrologie scientifique.

Cumont, Franz, 1868-1947 Archéologue belge, orienta­liste et historien des religions, auteur de nombreux tra­vaux scientifiques sur l’astrologie et la religion à l’époque classique.

Schmitz, Oskar A. H., 1873-1931. Écrivain et poète alle­mand, l’un des premiers astrologues allemands à s’orienter vers l’astropsychologie.

Jung, Carl Gustav, 1875-1961. Psychologue et psychiatre suisse, il s’intéressa à l’astrologie théorique en relation avec sa discipline ; avec le physicien Wolfgang Pauli, il formula la théorie de la synchronicité acausale qui sug­géra une réponse superbe, au grand impact, pour l’as­trologie théorique moderne.

Bailey, E. H., 1876-1963. Astrologue et médecin anglais, il s’intéressa en particulier à l’astrologie prénatale et à la Trutine d’Hermès.

Witte, Alfred, 21h12 Hambourg 2/03/1878 – 4/08/1941. Remarquable astrologue alle­mand, fondateur de l’école de Hambourg, éditeur de littérature astrologique et auteur d’un remarquable ouvrage sur l’astrologie ; technicien en géodésie de profession.
 
Ebertin, Elsbeth, 1880-1944. Mère de R. Ebertin, gra­phologue, connue pour ses prédictions (dont l’ascen­sion de Hitler), auteur de plusieurs écrits astrologiques dont Naissances royales (1916).

Zariel (ou « mage Zariel de son vrai nom David Cope). Astrologue moderne qui créa une nouvelle méthode de division en Maisons au début du 20e siècle.

Johndro, L. Edward, 1882-1951. Astrologue moderne, mathématicien et ingénieur radio américain, il résolut d’importants problèmes techniques en astrologie ; il introduisit indépendamment de Ch. Jayne les termes de vertex et antivertex en horoscopie ; il s’intéressa aussi à l’astrologie de localisation et écrivit plusieurs textes révélateurs.

Schwickert, Friedrich (pseudo. Sinbad), 1885-1930. Capitaine de corvette, remarquable astrologue synthétiste moderne ; avec le médecin et astrologue viennois Adolf Weiss, il publia un abrégé d’astrologie en 5 volumes, Bausteine der Astrologie (Les Pierres fondatrices de l’astrologie), qui forme les bases de l’astrologie moderne.

Hallet, R. G. (pseudo. Mage Aurelius), 1886-1948. Astrologue belge ; il écrivit avec le mage Zariel le livre Les Mathématiques des astres.

Carter, Charles E. 0., 1887-1968. Astrologue anglais, rédacteur de la revue Astrological Quaterly, auteur d’au moins 7 écrits astrologiques spécialisés dont l’excellent Lexicon of Astropsychology (Lexique d ‘astropsychologie), président de la loge astrologique de la Société théoso­phique de Londres de 1920 à 1952 et fondateur de la faculté des études astrologiques d’Angleterre.

Jones, Marc Edmund, 1888-1980 Astrologue américain, membre de la Société Sabienne de Los Angeles dès 1930, auteur d’au moins 13 études astrologiques spé­cialisées sur les symboles Sabiens.

Vehlow, Johannes, 1890-1958. Astrologue allemand, promoteur de l’astrologie scientifique, auteur d’un manuel d’astrologie moderne en plusieurs volumes (1934) ; il s’intéressa à certains problèmes techniques de l’astrologie.

Ring, Thomas, 1892-1983 Peintre et remarquable astrologue moderne allemand qui révisa les règles de l’astrologie classique dans un ouvrage d’astrologie en 4 volumes. Rodan. Voir Abenrudian.

Rudhyar, Dane (Daniel Chennevière), 1895-1985. Remarquable poète américain d’origine française, musicien, astrologue, penseur et philosophe, principal représentant de l’astrologie humaniste, auteur d’une vingtaine de livres et de manuels d’astrologie ; un homme universel au sens de la Renaissance, qui s’in­téressa à l’astrologie à partir de 1930.

Saxl, Fritz, 1890-1948. Historien d’art autrichien tra­vaillant à Londres ; il contribua à la connaissance de l’histoire de l’astrologie par ses listes détaillées des manuscrits astrologiques et mythologiques médiévaux présents dans les bibliothèques de Rome, Vienne, Londres, Cambridge, Oxford et ailleurs en Europe.

Brunhübner, Fritz, 1894 Astrologue allemand inté­ressé par l’astrologie mondiale, l’un des premiers à avoir évalué l’influence de la Planète Pluton

Fagan, Cyril, 22 mai 1896 – 5 janvier 1970. Astrologue irlandais exerçant à Dublin puis aux États-Unis ; il s’orienta vers l’astrologie sidéraliste sur les fondements de laquelle il écrivit un livre ; ami de l’astrologue hin­dou B. V. Raman.

Klöckler, Herbert von, 1896-1950. Médecin et remar­quable astrologue allemand, il s’intéressa particulière­ment à l’application des statistiques à l’astrologie; il est l’auteur d’un manuel d’astrologie en 3 volumes et de plusieurs autres textes.

Couderc, Paul, +/- 1899. Astronome français travaillant à Paris ; il exprima son aversion fondamentale pour l’as­trologie dans 2 livres, tentant de la réfuter.

Grimm, Albert Max, 1892-1962. Remarquable astro­logue moderne allemand, auteur de plusieurs manuels d’astrologie et d’ouvrages astrologiques spécialisés.

Simandl, Emmanuel, 1899-1971. Astrologue moderne tchèque de premier plan, orientaliste, traducteur de plusieurs langues y compris anciennes ; il a éduqué toute une génération d’astrologues.

Löhlein, Herbert A., 1900-1987 Remarquable astrologue allemand exerçant à Munich, orienté vers l’astropsychologie, auteur de 23 livres.

Volguine, Alexandre, 7h45 3/03/1903-1977. Astrologue français d’origine russe, fondateur en 1938 de l’importante revue astrologique Les Cahiers astrologiques, auteur de plusieurs livres et articles sur l’astrologie, éditeur de littérature astrologique classique dans la série « Les Maîtres de l’occulte ». Dans son Journal d’un astrologue (1957), il affirme "Si l’on me demandait quelle est ma religion, je répondrais: l’astrologie".

Lewish, Rudolf, 1904-1931. Astrologue allemand exer­çant à Prague, élève de Schwickert ; il contribua à la revue Astrale Warte et s’est opposé aux hypothèses non étayées en astrologie.

Danieli (de son vrai nom Theofil Kahle). Astrologue moderne tchèque, auteur d’un des principaux ma­nuels d’astrologie et d’horoscopie (1936).

Kühr, Erich Karl, 1899-1952. Astrologue allemand s’étant intéressé aux calculs horoscopiques exacts, auteur de plusieurs livres basés sur l’astrologie mathé­matique précise.

Privat, Maurice, 1889-1949. Journaliste français tra­vaillant à la radio et astrologue ; il fit paraître chez Grasset en 1935 L’Astrologie Scientifique à la portée de tous. Ce livre fut régulièrement réédité jusqu’à la Seconde Guerre Mondiale

Krafft, Karl Ernest, 1900-1945. Astrologue statisticien suisse, l’un des meilleurs astrologues européens d’avant la Seconde Guerre mondiale ; il mourut pendant son transfert du camp de concentration d’Oranienbourg à celui de Buchenwald.

Antarès, Georges (de son vrai nom Marcel Modaste), 1900-1988. Astrologue belge très croyant, fondateur en 1936 du cercle de recherches La Vigie, auteur prolifique multilingue, notamment d’un Manuel pratique d’astrologie, l’un des plus vendus encore en France et en Espagne.

Bailey Alice : Dans son dernier ouvrage publié à titre posthume, Autobiographie inachevée, Alice Bailey relate son aventure littéraire et initiatique. Après avoir été chrétienne évangélique et adepte de la Société Théosophique, Alice Bailey fonde l’École Arcane en 1923. Elle affirme que la plupart des ouvrages qu’elle a écrits lui ont été dictés par télépathie par le Tibétain Djwal Khul, un « Maître de Sagesse » Faut-il la croire ? Neptune est en aspect dissonant avec Mercure Vénus et Lune dans son thème !

Ebertin, Reinhold, 1901-1988. L’un des astrologues modernes allemands les plus remarquables, fondateur de l’école d’astrologie cosmobiologique d’Aalen, éditeur et auteur d’importants écrits astrologiques ayant suscité une révolution dans la conception de l’astrologie.

Costesèque, André, 1903-1946. Astrologue moderne français.

Kefer, Jan, 1906-1941. Archéologue tchèque, bibliothé­caire au Musée national de Prague, l’un des principaux représentants du mouvement Universalia, rédacteur de la revue périodique tchèque Logos; il s’intéressa à la magie et la théurgie, auteur de Diagnostics astrologiques  (sans doute le meilleur manuel tchèque d’astrologie) et d’autres livres et articles dans le domaine de l’her­métisme.

Gleadow, Rupert, né en 1909. Historien britannique de l’astrologie, astrologue respecté, auteur d’un livre sur l’origine du Zodiaque (1968).

Troinsky, E. M., né en 1910. Astrologue allemand d’ori­gine russe exerçant à Berlin, principalement intéressé par l’astrologie mondiale (horoscopes d’états) et cer­tains aspects de la méthodologie de l’horoscopie.

Tucker, William T. 1911 – 1990 Astrologue anglais, auteur d’une trentaine de manuels d’astrologie sur des problèmes spécifiques liés aux relations entre l’astro­logie et d’autres disciplines ; fondateur de la British Association of Scientific Astrologers (Association bri­tannique des astrologues scientifiques).

Jayne, Charles, né en 1911. Astrologue moderne améri­cain appliquant des méthodes scientifiques et de nou­velles procédures à l’horoscopie ; il a introduit plu­sieurs nouveaux concepts en astrologie tels que le vertex et l’antivertex ou Lilith (la Lune noire); auteur de plusieurs ouvrages importants, il a édité (de 1958 à 1962) la première revue astrologique internationale, In Search, puis, à partir de 1975, le Cosmology Bulletin ; président de l’Association pour la recherche en cos­mologie, il a coopéré avec plusieurs scientifiques dans d’autres domaines.

Raman, Bangalore Venkat, né en 1912. Leader de l’as­trologie contemporaine hindoue, successeur de B. S. Rao, rédacteur de la revue The Astrological Magazine et auteur de nombreux et substantiels manuels en anglais sur l’astrologie hindoue et ses techniques spécifiques.
 

Eysenck, Hans Jürgen, né en 1916. Psychologue alle­mand travaillant à l’université de Londres depuis 1934, célèbre pour ses études expérimentales sur la person­nalité humaine; avec l’astrologue anglais Jeff Mayo, il réalisa une expérience statistique confirmant certaines règles astrologiques; il écrivit 2 livres sur les problèmes de frontière entre l’astrologie et la recherche moderne interdisciplinaire.

Davison, Ronald C., 1914-1985. Remarquable astro­logue moderne anglais, président de la loge astrologi­que de la Société théosophique de Londres à partir de 1952, rédacteur de la revue Astrology et auteur de plu­sieurs livres importants sur l’astrologie.

Meier-Parm, C., né le 05/04/1905 à 15h08 Hambourg, décédé en septembre 1987. Auteur dramatique et astrologue allemand, dont les méthodes horoscopiques se rapprochent de celles de l’école de Hambourg; l’un des premiers auteurs à publier, en 1935, un livre sur la signification astrologique de Pluton.

Addey, John Michael, 1920-1982. Philosophe et astro­logue britannique, élève de Ch. Carter, abordant l’as­trologie d’un point de vue scientifique, qui a cherché à la réhabiliter; auteur de plusieurs ouvrages de synthèse — notamment sur la théorie des cycles de l’astrologie, la « théorie des harmonies » (l’harmonie des périodes cos­miques) — et d’analyses statistiques qu’il effectua avec D. Bradley, R. C. Firebrace ou M. Gauquelin.

Leek, Sybil, né en 1922. Remarquable astrologue mo­derne américain d’origine anglaise, fondateur de l’école d’astrologie de Saint Louis ; auteur de douzaines de livres sur l’occultisme et l’astrologie ; il a préparé les horoscopes des astronautes pour le Centre de recher­che cosmique.

Mayo, Jeff. Astrologue anglais 1921-1998 travaillant à Londres ; outre ses propres travaux astrologiques, il collabora avec H. J. Eysenck à des programmes de recherches empiriques en astrologie et en psychologie.

Goodman, Linda, 1925-1995. Astrologue américaine, célèbre surtout pour son livre Sun Signs (Les Signes solaires) réédité plusieurs fois depuis sa parution en 1968.

Meyer, Michael R. Astrologue américain contemporain, l’un des promoteurs de l’astrologie humaniste, auteur d’un livre sur l’astrologie comparative.

Vratislav Jan, né en 1926. Brillant représentant de l’astrologie moderne tchèque, élève de E. Simandl, auteur de plusieurs études importantes sur l’astrologie et son histoire sous forme de livres et d’articles de revue.

Gauquelin, Michel, 1928-1991. Psychologue, statisti­cien et sociologue français, que ses recherches statis­tiques sur les corrélations entre certaines vocations et des facteurs cosmiques ont amené à l’astrologie ; il a publié ses résultats dans plusieurs livres et articles.

Cramer, Frederic H. 20e siècle. Historien américain contemporain, auteur d’un ouvrage exhaustif sur la place de l’astrologie dans la vie et dans la politique de la Rome antique.

Barbault, André. Astrologue français contemporain, expérimentateur en astrologie prédictive, spécialiste d’astrologie mondiale, auteur de plusieurs ouvrages astrologiques.

Becker, Udo. Astrologue allemand contemporain, auteur d’un dictionnaire astrologique.

Döbereiner, Wolfgang. Astrologue et astrométéoro­logue contemporain en vue, habitant à Munich, en Allemagne.

Vore, Nicolas de. Astrologue américain contemporain, président de la Société astrologique américaine (Astro­logical Society), auteur d’une Encyclopédie de l’astrologie (1947).

Landscheit, Theodor. Brillant astrologue moderne alle­mand qui développe de nouvelles méthodes d’astrolo­gie prospective ; auteur de nombreux articles et livres transcendant thématiquement le cadre précédent de l’astrologie.

Weres, Leszek, né en 1945. Astrologue polonais contem­porain, vice-président de la Société internationale de recherches astrologiques, coauteur (avec R. T. Prinke) du remarquable Mandala de la vie (réédition 1983).

Helmer, Michel. Astrologue moderne français intéressé par les cycles dans l’Histoire ; rédacteur de manuels d’astrologie coûteux pour les parieurs de la Bourse.
 
Il en existe bien d’autres encore …
 
 
 

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